Lors du meeting organisé par Roger Holeindre à la Mutualité , vendredi dernier, Jean-Marie Le Pen a prononcé un grand discours dont on n’a vu d’écho nulle part. En voici un bref extrait. Le texte intégral est sur le site du Front national.
Les migrations de masse sont des formes de conquêtes qui peuvent se passer des violences guerrières au moins au début, n’est ce pas, puisque comme disait Clausewitz, le géopoliticien Allemand, « ce n’est pas l’envahisseur qui est responsable de la guerre, c’est l’envahi… quand il se défend » !!!
L’immigration de masse est la forme de la guerre moderne. Elle est bien plus redoutable pour l’équilibre du monde que le réchauffement climatique dont on se sert pour la masquer aux yeux de l’opinion.
Le processus d’envahissement est en cours et est depuis déjà très avancé, mais il peut s’accélérer brutalement par l’entrée souhaitée par les Américains, les Israéliens et nombre d’hommes politiques européens de la Turquie dans l’Union Européenne.
Nous avons dit en d’autres temps que la Turquie ne peut pas entrer dans l’Union, en notant que les critères d’admission qui lui sont proposés sont dérisoires (respect des Droits de l’Homme, etc.).
Sur ces critères, l’Europe devrait intégrer nombre de pays du monde qui n’ont rien d’européen, comme d’ailleurs la Turquie , si ce n’est, en ce qui la concerne, que d’avoir par la violence des armes, détruit le monde Byzantin, occupé et ravagé sa capitale Constantinople, tenté à plusieurs reprises de conquérir l’Europe et d’y avoir imposé plusieurs siècles de servitude dans les Balkans.
On peut estimer et considérer la Turquie et souhaiter avoir avec elle les meilleures relations possibles, comme d’ailleurs avec bien d’autres pays du monde.
Cela dit, elle ne remplit pas les conditions principales, essentielles pour rejoindre l’Union puisqu’elle n’est pas européenne :
Ni géographiquement, puisqu’elle est la partie occidentale de l’Asie : l’Asie mineure. Ni historiquement, puisqu’elle a pratiquement toujours été l’ennemie de l’Europe. Ni culturellement, car, pays musulman, la Turquie se voit comme le glaive de l’islam et le recul constant du laïcisme kémaliste au profit de la réislamisation ne fait qu’accroître nos différences.
La Turquie a persécuté et massacré ses minorités religieuses et ethniques et a tenté, tout au long de son histoire, de renforcer son homogénéité.
Si elle entrait dans l’Union Européenne, elle serait un cheval de Troie, non seulement pour l’islamisme conquérant mais par l’accès à l’Europe d’autres pays qui ne sont pas plus européens qu’elle.
Permettez-moi une métaphore : quand on veut faire un club de football, on n’y invite pas les joueurs de rugby ou de basket-ball, car alors on aurait un club omnisport.
Quand on veut - sincèrement - faire une union européenne, on ne peut y inviter ou y compter que des peuples européens et si il peut apparaître utile ou indispensable de s’étendre géographiquement, il vaudrait mieux se tourner vers l’Ukraine, la Biélorussie et la Russie jusqu’à Vladivostok, pays qui ont avec nous des intérêts et des risques communs ainsi qu’une civilisation chrétienne qui devrait être défendue – même - par les athées qui nous gouvernent, parce que c’est une réalité incontournable.